mercredi 16 décembre 2009

Mot d'ordre de novembre 2009


« Si nous croyons
que Jésus est mort et qu’il est ressuscité,
nous croyons aussi
que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. » (1 Th 4.14)

Comment cela ? La mort et la résurrection de Jésus, n’est-ce pas une chose, les nôtres une autre ? – Certainement ! Mais il y a un lien entre les deux, un lien fort, un lien qui ne rompt pas : notre foi.

« Croire que Jésus est mort et ressuscité, » c’est d’abord savoir pourquoi il est mort est ressuscité : pour expier mes péchés, m’arracher à la damnation éternelle et me réconcilier avec Dieu ; c’est ensuite l’admettre, et c’est surtout se confier dans sa mort et sa résurrection et dans ce qu’elles m’ont procuré.
« Si nous croyons, » si nous nous réfugions dans la foi auprès de Jésus mort et ressuscité pour nous, évidemment que nous avons aussi cette confiance qu’il nous fera partager sa victoire sur la mort. C’est pour cela « qu’il est mort et ressuscité » ! Ce n’est pas pour se procurer de nouvelles sensations.

En cette fin d’année liturgique, nous traitons dans les cultes plus particulièrement des événements qui vont se passer à la fin de notre vie, à la fin du monde, mais aussi dans l’éternité.
De la fin du monde, tout le monde en parle, même si on dit que cela se passera bien longtemps après nous. Nous savons que cela peut arriver n’importe quand, parce que Dieu est libre d’en fixer la date.

Mais nous célébrons nos cultes de fin d’année liturgique non pas dans la hantise de la fin des temps, mais dans la joyeuse espérance de la résurrection et de la félicité éternelle, parce que Jésus nous a rendus participants de sa mort et de sa résurrection.