vendredi 28 octobre 2011

Mot d'Ordre du mois d'Octobre 2011

« L’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Jb 4.17)

L’est-il seulement devant ses semblables ? Nous nous connaissons tous. Tenez ! je suis quelqu’un qui, sur la route, se fait coller et klaxonner y compris par les poids lourds, parce qu’il essaye de respecter les limitations de vitesse. Pourtant, ça fait trois fois que j’ai perdu un point en faisant moins de 5 km/h de trop. Des moments d’inattention. Aux yeux de la loi française je n’ai pas été juste.

En fait, nous défaillons continuellement dans nos rapports avec les autres. Ici un geste irréfléchi ou un comportement d’inattention, là un mot de trop ou … qui n’est pas arrivé. Ici une fougue qui a mis les autres dans l’embarras, là une lassitude, un manque d’envie qui en a vexé d’autres. Qui aurait le front de dire qu’il est parfait ?

Et nous serions « justes devant Dieu », devant le « Juste » qui

« sonde les cœurs et les reins » (Ps 7.10), qui n’évalue pas seulement notre comportement, mais aussi nos paroles, et même nos pensées et nos sentiments ?

La réponse n’est ni oui ni non,

ou plutôt, elle est : oui et non.

Non, si nous voulons faire valoir nos propres mérites devant Dieu : alors nous sommes coupables de ne pas respecter à la perfection les exigences de sa sainte Loi et méritons la damnation.

Oui, nous sommes « justes devant Dieu » et en communion apaisée et heureuse avec lui,

si nous nous réfugions avec foi auprès de son Fils qui a expié nos écarts de la Loi divine et a mené une vie sainte qui est portée au crédit de tous ceux qui croient en lui.

Merci, Seigneur Jésus. Amen.